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 Il s'en est passé des choses ...

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AuteurMessage
Marinette
Capitaine de la Décision
Marinette


Messages : 191
Date d'inscription : 18/03/2012
Localisation : Dans mes bottes, sous mon tricorne, derrière quelques armes à feu

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Nom: Blue
Prénom: Mary
Date de naissance: 1er juin 1696

Il s'en est passé des choses ...  Empty
MessageSujet: Il s'en est passé des choses ...    Il s'en est passé des choses ...  Icon_minitimeLun 3 Fév - 21:46

Sachant que je dois écrire pour faire passer ce sentiment, alors je pense écrire sur quelque chose qui me plait. Je suis Mary Blue, Capitaine du navire la Décision, fier Brick de 40 canons.
J’ai à ma charge un équipage des plus modestes, 11 matelots, dont la grande majorité est complètement débile. Autant dire les choses comme elles sont !
Récemment, j’ai fini à l’eau. Laissez-moi vous expliquer. Nous avons récupérer sur une île un pauvre chasseur de tête Breton. Pour ne pas se faire trancher la gorge, nous lui avons fait croire que nous étions des soldats revenants de missions, déguisés en pirates français pour ne pas attirer les foudres des corsaires anglais.
Le Capitaine ROYAL est Renart, moi je joue le rôle d’une simple matelote récupérée pendant une bataille (inventée). Mais, il se trouve que Yaël, le Breton, sait qui je suis, pour la simple et bonne raison que c’est moi qu’il chasse. Un soir, dans l’optique de jouer mon rôle au mieux, je décide de le menacer, le pensant doux comme un agneau car redevable au Capitaine.
Il était de garde au nid de pie, et je décidai de monter lui dire deux mots. En haut, je sors mon coutelas, le plaque contre le bord en appuyant la lame sur sa gorge. Je luis dis ce que j’ai à lui dire, mais je ne peux pas prévoir ce qu’il va se passer … D’un revers du bras, il échange les places, et je me retrouve victime. Un coup de poing dans les côtes, je tombe à genoux … Espérant qu’il va en rester là, je tente de me remettre, mais il arrive, me soulève comme on prend une bouteille de Rhum et me balance à la flotte.
Encore suffocante du coup de poing, mon entrée dans l’eau est très brutale (pensez ! Depuis le nid de pie !). D’habitude, je suis comme poisson dans l’eau, mais là … Impossible de nager … C’est un de mes hommes, je ne sais pas lequel qui crie ‘une femme à la mer !’.
Renart, en bon italien qu’il est, vient à mon secours. Il plonge, vient me chercher, et me ramène à bord. Je n’ai pas pour habitude de me faire secourir. Encore moins quand c’est moi qui me voulais menaçante …
Cette nuit là, j’ai commencé à réfléchir à la place d’une femme dans la piraterie … Depuis l’enfance, je suis sur l’eau, mais je ne peux complètement rivaliser avec les gaillards de la piraterie, ou même les soldats, pendant les combats …
Je réfléchis aussi au fait que Renart est incroyable. Et ce en tous points.
Je pense que les femmes ont leur place dans la piraterie, mais elles doivent être, je pense, en binôme avec quelqu’un de plus fort. Les femmes ont l’intelligence et la ruse, les hommes ont la force, d’après moi. Aussi, j’ai l’intention de faire de Renart mon Second, et peut être plus …
Trois jours ont passé depuis l’incident, et après une semaine de navigation, nous regagnons la France. La suite du plan, à la base, était d’abandonner le Breton, et de le laisser partir. Mais, touchée dans ma fierté, je n’ai pas l’intention de le laisser partir comme ça. Je repense ce pendant à ce soir où j’ai goutté à l’eau salée, et je me dis que je ne peux pas me présenter seule face à lui. Chasseur de prime, il n’hésitera plus à me tuer, ou pire, à m’emmener devant le Roi … Rien qu’imaginer me retrouver prisonnière destinée à la pendaison me dégoûte. De plus, pour l’avoir volé plusieurs fois, je sais que le Roy a vraiment une sale tête ! Et puis je ne voudrais pas qu’un breton se fasse de l’argent sur mon dos … Ou sur ma tête !
Je pense que Renart sera d’accord avec mon plan … Nous prévoyons d’amarrer, mais de rester une journée de plus sur le navire, histoire de s’assurer que la marine royale et ses soldats ne viendront pas titiller mon navire. Pendant cette journée de ‘congé’, je d’aller seule à Terre, voir si la voie est libre. Et là ! Le hasard fait bien les choses … Sur le panneau où sont plaqués les avis de recherches, je vois la face crayonnée de Yaël, notre invité Breton … Je prends l’affiche, discrètement, et repart faire ma ronde.
De retour sur le navire, je demande un entretien avec le Capitaine (je vais finir par y croire…).

  • Renart, j’ai deux choses à te dire, écoute bien. La première chose, je te propose de devenir Second. La deuxième …

Je sors l’affiche et la lui présente. Il comprend vite que je veux livrer le Breton aux soldats français, la prime est alléchante. Mais, la question est comment faire…
Nous ne pouvons nous présenter à la marée chaussée vêtus en soldats français, nous n’avons pas les papiers nécessaires. Nous ne pouvons pas y aller habillés normalement, en pirates, ils nous arrêteraient … Il nous faut donc s’habiller de façon à passer inaperçus, et j’ai une idée …
Faire les soldes, chez les pirates, est une vraie partie de plaisir ! Renart et moi nous rendons dans un jardin de thé, le meilleur endroit pour trouver des vêtements très chers sans rien payer !
Nous sommes cachés dans une sorte de haie, et à chaque fois qu’un poudré passe avec des vêtements qui nous plaisent, on l’embarque, on le bâillonne, et on le dépouille ! Nous repartiront avec 4 tenues chics et … A petits prix !
L’idée, c’est que Renart et moi sommes un couple de riches, et Don et Vito, les deux gros bras de mon équipage, soient nos ‘gardes du corps-larbins’ comme ont tous les riches …
Maintenant, il faut attraper le Breton sans prendre de risque… Facile, moi, Don et Vito sommes cachés dans la cabine du Capitaine, et Renart demande un entretien avec Yaël. A peine le breton a-t-il passé la porte, nous lui sautons dessus, le ligotons, et ce sans qu’il ne puisse rien faire. Les deux gros bras l’emmène aux cachots avec une facilité déconcertante, tandis que Renart et moi les suivons pour fermer la grille et faire en sorte que notre gagne pain de ce jour ne s’enfuit pas.

  • Yaël … dis-je. Tu sais, les bretons sont considérés comme … des idiots … Mais, malgré ma nationalité ennemie de la votre, je pensais que ce n’était que des racontars que les pauvres jetaient autour d’un verre bien rempli! Mais, à te voir, je comprends que cette légende est en réalité fondée ! Dis-moi, as-tu réellement cru que nous étions des soldats ? Quelle naïveté ! Bien ! Il est temps d’inverser les rôles !

Je lui présente l’avis de recherche le concernant, et il comprend vite ce qu’il va lui arriver.
Le clocher sonne 5 coups, et le soleil commence à rougir, il est l’heure de livrer notre cadeau à la marée chaussée. Mais avant cela, j’ai besoin de récupérer ma fierté. Je demande à Don et à Vito de maintenir Yaël le plus fermement possible. Je regarde autour de moi, mais rien ne m’intéresse, je sors alors mon fidèle pistolet, un Hadley. Il n’est pas chargé, mais je n’avais pas l’intention de faire parler la poudre. Je m’approche de Yaël, on peut lire sur son visage qu’il se déteste d’avoir été aussi bête, mais aussi qu’il appréhende ce qu’il va arriver. Sans prévenir, je lui décoche un coup de crosse dans la mâchoire.

  • Ca, c’est pour le coup au ventre.

Le même coup mais dans l’autre sens, plus fort, celui-là.

  • Ca, c’est pour l’eau salée.

Je le prends par les épaules et lui flanque un bon coup de genoux dans le ventre.

  • Celui là, c’est aussi pour le coup au ventre, et l’horrible marque que ça me laissera pendant encore quelques jours.

Et, en bonne pirate que je suis, je sors mon coutelas préalablement aiguisée. Je demande à Don de lui maintenir la tête, il ne doit pas bouger. J’ai déjà vu faire quand je travaillais pour les soldats, petite. Couper une oreille. Il n’y a rien que de la douleur, et de la honte … Mais je ne vais pas faire comme ça. Je ne lui sectionne que le haut de l’oreille, un morceau d’un centimètre sur 3 environ, que je balance ensuite au chat qui se trouve toujours dans les cachots. Les yeux pleins de larmes, de douleur et de honte, Yaël regarde le matou jouer le morceau de viande fraîche.

  • Et ça, c’est pour m’avoir perturbée dans ma partie de dé menteur sur l’ile de Pampelune, et pour m’avoir traitée de chienne devant mon équipage. Tu peu avoir l’avantage sur moi quand je suis seule, mais rancunière comme je suis, tant que je peux me venger au centuple, je le fais. Garde ça en tête, on ne sait jamais … Il se peut qu’on se recroise, un jour, si tu n’es pas passé par la corde.

Nous sortons tous du cachot, le laissant là, une moitié du visage souillée par son propre sang. Il est temps pour nous de nous déguiser. J’adore me déguiser !!
Une fois que nous ressemblons à des gens de la haute société, le reste de l’équipage prépare une chaloupe pendant que nous allons chercher le breton. Il n’a pas bougé d’un poil depuis notre départ, honteux.
Une fois à terre, un soldat qui trainait là nous aborde. Il me tend la main, on bon gentleman, mais Renart fait son jaloux ! Décidément, cet homme est incroyable …
Je remercie tout de même ce soldat, et lui dit que nous avons Yaël Aymoit, recherché. Je lui donne l’affiche et lui demande de nous conduire au poste le plus proche. Une fois que nous avons rendu justice (étonnant, pour les pirates), nous retournons à bord. Après nous être changés, je déclare beuverie pour toute la soirée ! Le rhum remplit tous les verres, et tous les matelots sont saouls. Renart et moi ne pouvons nous permettre de finir dans cet état, mais heureusement, nous tenons l’alcool mieux que personne !
Soudain, un navire revient au port … Au début, je pense que l’alcool m’embrouille l’esprit, mais non … C’est bien Astrid qui est sur ce navire, avec d’autres corsaires … Et je peux voir, accrochés au mât, d’anciens amis à moi … Des pirates comme on n’en fait plus, presque agonisants aux pieds de corsaires … Renart aussi en connaît certains.
Astrid semble ne rien ressentir pour ses hommes qui ont le visage en sang qui prient pour que ça s’arrête … Certains hurlent et demandent à ce qu’on les tue, d’autres se frappent la tête contre le mât, pour se donner la mort eux même … Astrid est impassible à ces cris, et parle avec une jeune fille frêle, habillée en moussaillonne, en train de vernir le garde corps.
Lorsque leur navire passe au plus près de nous, je peux voir que les cachots de fond de calle sont remplies d’hommes hurlants à la mort … Visiblement, les corsaires ont fait bonne chasse … Tous ces hommes seront pendus, à l’aube sûrement … Tous des pirates, comme moi, comme Renart, qui se retrouvent comme des chiens battus, la gueule en sang, des membres sectionnés, hurlant, appelant à la mort, demandant que cela s’arrête … La fête de ce soir s’arrête ici, pour moi … Pour Renart aussi, visiblement … Cette image de nos confrères aux pieds de sales corsaires est des plus … Déroutantes … Nous ne pouvons rien faire … De plus, je sais que beaucoup réussiront à se donner la mort dans les cachots, juste avant la pendaison…
Les corsaires ne semblent pas avoir aperçu mon navire, alors il vaut mieux ne pas se manifester, et Renart le sait. Il va alors dire aux gars de se taire.
Astrid m’intrigue, elle est stoïque, alors qu’elle ne supporte pas l’injustice. N’est-ce pas injuste de laisser une centaine d’hommes agoniser dans leur propre sang ? Même si c’est son boulot, pourquoi ne réagit-elle pas … Pourquoi est-elle si naturelle ?
Je prends conscience des risques qui nous guettent quand on est pirate … Et je ne peux m’empêcher de me demander … Si Astrid avait l’occasion, un jour, de me tuer … Le ferait-elle ? Me tuer, ou pire, j’entends … Le ferait-elle ? A moi ? La pirate qui réfléchit, qui ne l’a pas tuée ? Pourtant, j’en ai eu l’occasion plus d’une fois, mais j’ai toujours été réglo avec elle. Alors … Le ferait-elle ?
Je crois que je ne vais pas tarder à le savoir … Un gars du navire corsaire, sûrement un mousse, donne l’alerte … ‘ Navire pirate à Tribord’ et il sonne la cloche … Nous sommes repérés … Là, mes hommes dessaoulent vite, et reprennent immédiatement leurs esprits, ils sont prêts à se battre quand le navire corsaire nous aborde. Je m’avance vers le garde corps, me désarme, et lance :

  • On se rend ! En mon nom, et en tant que Capitaine de ce navire, je déclare que tout l’équipage, et moi-même nous rendons. Nous ne nous opposerons pas, et mes hommes vont jeter leurs armes sur le champ et me rejoindre. Le navire et tout ce qu’il contient vous appartient.

Mon équipage est figé. Moi, Mary Blue, femme pirate téméraire, allergique aux soldats et à la justice, viens de livrer mon équipage et mon navire au Roy. Je nous condamne à la pendaison sur la place publique. Je les regarde, ils jettent leurs armes. Ils ne comprennent pas ce que je viens de faire.
Astrid s’est approchée du garde corps de son navire et me dit :

  • Pourquoi tu fais ça ? Reprends tes armes, et bats-toi ! Je t’interdis de te rendre ! Nous voulons vus avoir en livrant bataille, pas en vous cueillant comme des fruits mûrs !

Astrid semble vexée par mon acte. Alors, ultime provocation, je retire mon tricorne de ma tête, et le lance sur leur navire, comme pour dire que je ne suis plus capitaine, je ne suis plus pirate, je ne suis que prisonnière destinée à être pendue.
Les corsaires nous abordent, nous attachent, et avant de quitter le navire, le Capitaine vient à ma rencontre et me donne droit à une dernière volonté.

  • Je prends toutes les responsabilités des actes de mes camarades. Je paye pour eux. Libérez-les.

Sans attendre, il donne l’ordre à ses hommes de relâcher mon équipage, et m’embarque. J’entends que mes hommes arment pistolets et canons. Je tente de me retourner pour leur dire :

  • Arrêtez ! Ne tentez rien ! JE suis la Capitaine, JE paye ! Prenez le navire, partez ! Allez au Sud de la France, en sécurité ! Et restez en vie ! Mais ne tentez rien contre ces hommes, ils font leur devoir comme nous devons faire le nôtre !

La haine se ressent dans ma voix … Bien entendu, je n’ai pas l’intention de me laisser pendre ! J’ai un plan, comme toujours … J’ai eu le temps d’en toucher deux mots à Renart, il sait ce qu’il doit faire, il sait que je vais faire … Pirate un jour, pirate toujours !

Astrid, qui était restée sur son navire, me lançait un regarde … mortel … Elle semblait me détester, me haïr de ne pas m’être battue … Elle va voir ce qu’elle va voir
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